Nom : Müller
Prénom : Wadyslava Len-Fa
Âge : 17 ans
Planète : -
Armes : Bien que le combat classique ne soit pas sa spécialité, elle possède tout de même une mitraillette assez puissante.
Pouvoir : Voir le futur dans les trente secondes qui vont suivre
Spécialité en Combat : Guerre médiatique et informatique
Physique :Wadyslava (surnommée aussi Wady), est une jeune fille pas trop grande, ni trop petite pour son âge (un mètre soixante environ). Elle a des longs cheveux blonds/roux (du fait de ses origines probablement slaves), et des grands yeux vert clair un peu délavés. Sa peau est très pâle (rapport aux nuits blanches qu'elle a passées devant son ordinateur, enfermée dans une cave pendant trois jours).
Elle porte des vêtements simples : débardeurs, t-shirts informes, jeans, shorts... Bref, rien de bien spécial. Ce sont souvent des habits clairs, peu colorés.
Mentalité :Wadyslava est une fille simple : elle n'est pas trop exigeante avec les autres, ni avec elle-même. Elle ne fait pas beaucoup d'efforts, mais ne sollicite pas les autres. Elle aime sa petite tranquillité, plantée devant son ordinateur, à pianoter sur son clavier jour et nuit. Elle est du genre ermite, et n'aime pas qu'il y ait trop de monde dans la salle où elle est. Elle ne supporte pas les contacts physiques. Elle n'est pas spécialement désagréable, mais pas non plus de très bonne compagnie. Elle est assez au taquet et se sent tout le temps agressée.
Wadyslava a un franc parler bien à elle et elle déteste garder des secrets pour elle.
Préférences/Dégoûts/Qualités/Défauts :Wadyslava aime la solitude et n'aime pas se retrouver dans une pièce trop peuplée. Elle n'a pour seule passion que son ordinateur et son petit monde virtuel, et adore s'enfermer une semaine dans sa chambre, munie d'une grande quantité de pizzas, de cocas, et de rester sur le supernet vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Elle aime les couleurs claires, les films humoristiques de Woody Allen, l'art en général.
Histoire :- WADYSLAVA MÜLLER ! hurla Maïa. TU VAS TE RÉVEILLER, IMBÉCILE !
Maïa Meï-Lin Müller : sa sœur aînée, jeune femme aux cheveux bruns mi-longs et aux yeux bleu turquoise un peu en amande (d'où le prénom Maïa : goutte de mer). 20 ans. Après avoir voulu devenir pilote d'avions au service de l'armée, elle a entamé des études Bac +7 Droit, pour viser le poste d'avocate.
Wadyslava se réveilla en sursaut, et bégaya :
- Que... Qu'y-a-t-il ?
- Il y a que tu t'endors sur la table, soupira Elsa, accrochée amoureusement au bras de Lucius. On parle de choses importantes, là.
Elsa Hoffman : pimbêche impossible, superficielle comme pas deux, et petite amie de Lucius. 17 ans aussi. Brune, avec des grandes couettes, et des gigantesques yeux violets, le visage un peu poupon. Experte en armes de tir, elle était déjà partie dans un centre de formation militaire. Elle et Wadyslava se détestaient, bien sûr.
Lucius Faust Lopez : jeune homme calme et posé, et petit ami d'Elsa. Grand, pas très imposant, blond, aux prunelles argentées. 18 ans. Étudiant en lettres, il avait deux ans scolaires d'avance et avait reçu son baccalauréat avec mention Très Bien. Absolument fan de livres.
- Dé... Désolée, bafouilla Wadyslava en réponse. On parlait de quoi, Alors ?
- Les parents veulent vous envoyer dans des pensionnats bizarres, répondit Maïa. Tous les quatre.
Elle jeta un regard à Mladen, assoupi sur le canapé.
Mladen Jian Müller : petit frère de Maïa et de Wadyslava, garçon excité mais à tendance somnolente. Cheveux jaune citron, yeux bleus, de petite taille. 14 ans. Malgré son jeune âge, il était un stratège confirmé.
- Pourquoi ils sont "bizarres", ces pensionnats ? questionna Wadyslava. On sera séparés ?
- Pas vraiment séparés, répondit Lucius, mais pas vraiment ensemble non plus. Ce sont deux pensionnats reliés par un chemin. Ils sont ennemis et se font la guerre, bien sûr.
- Mais... s'indigna-t-elle. Ils ont fondu un câble, ou quoi ? Pourquoi ils veulent faire ça ?
- Probablement pour vous faire connaître l'adversité, expliqua Maïa. J'ai entendu des réflexions entre eux qui disaient que vous vous ramollissiez, et qu'il voulait vous faire connaître ce que serait la vraie vie, quand vous ne serez plus tous soudés comme les doigts de la main. Voilà la raison.
Un lourd silence s'abattit sur les jeunes gens, et Wadyslava et Lucius s'échangèrent un regard.
- Et... Comment on fait, alors ? demanda-t-elle. C'est bien beau, tout ça, mais on a des projets en cours et...
- Ce que tu es cruche ! l'interrompit Elsa. On pourra se retrouver, de temps en temps. Bien sûr, ce ne sera plus la même chose, puisque que l'on sera sûrement éparpillés un peu partout là-bas. Et puis, on ne pourra pas partir. C'est bien ça qui est embêtant.
- Mais les parents savent très bien que Mladen doit continuer à aller à l'hôpital tous les mois ! s'énerva-t-elle. Comment il fera, lui ? Ils veulent le tuer, c'est ça ?
Maïa secoua la tête.
- Il ne va pas venir avec vous. Tout du moins, pas tout de suite. D'ailleurs, Lucius et Elsa ne vont pas y aller immédiatement, et peut-être vont-ils aller autre part. C'est toi qui va ouvrir le bal, Wady...
Interloquée, la jeune fille resta sans rien dire quelques secondes.
- QUOI !? finit-elle par exploser. MAIS QU'EST-CE QU'ILS FABRIQUENT, ENFIN !
- Aucune idée, mentit son aînée. Bon, la séance est close, il est vingt-et-une heures. Vous feriez mieux de retourner chez vous, vous deux, lança-t-elle à Lucius et Elsa.
Lucius adressa un sourire un peu triste à Wadyslava, se leva, et lâcha un simple "bye bye" avant de s'éclipser, accompagné de sa petite amie qui ne daigna même pas saluer ses hôtes.
Wadyslava soupira, puis se prit la tête dans les mains. Sa sœur vint s'asseoir à côté d'elle, et l'entoura de ses bras.
- Ne t'inquiète pas, Wady, lui murmura-t-elle doucement. Ça va s'arranger. Ça va s'arranger...
***
- Ne vomis pas dans le train ! lui lança Elsa d'une voix sarcastique du quai de la gare.
Wadyslava se retint de lui cracher à la figure. Elle adressa un signe de la main à Lucius, Mladen et Maïa, et s'apprêta à hisser sa lourde valise dans la rame n°3 du train. D'une simple geste, Lucius prit congé de sa petite amie, et alla secourir la jeune fille avec sa lourde charge.
Elsa, prenant Mladen par la main, s'éloigna du quai et grimpa les escaliers, disparaissant ainsi, au plus grand bonheur de Wadyslava. Maïa s'éclipsa aussi, quelques secondes après.
La rame, tout comme les quais, était vide de monde. Apparemment, cette destination n'était pas très prisée...
- Qu'est-ce que t'as mis dans cette valise ? souffla Lucius après avoir installé le bagage dans un petit compartiment au-dessus de la tête des éventuels passagers, un peu essoufflé.
- Chips, chips, chips, tomates et cookies, ordinateur portable DEL, écran d'ordinateur, unité centrale, quelques vêtements... énuméra Wadyslava sans hésitation.
- Une unité centrale ?! s'indigna Lucius. T'es toujours aussi folle. Il y aura probablement des ordinateurs, là-bas, tu crois pas ?
- Oui, des ordinateurs équipés de je-ne-sais-combien de systèmes d'anti-virus défectueux et de systèmes de contrôle parental complètement nases et interdisant ce que moi je fais, et très facilement piratables. Des objections ?
Il soupira, et sourit.
- T'as raison. Ta paranoïa sert à quelque chose, en fait, admit-il.
- Abruti, répliqua-t-elle gentiment. Allez, vas-y. Elsa doit t'attendre.
Soudain, une vision lui vint : Lucius, trois secondes plus tard, allait...
1, 2, 3.
Le jeune homme blond se pencha légèrement vers elle, et approcha sa bouche entrouverte de celle de la jeune fille. Elle plaça ses mains autour du cou du garçon, et pressa ses lèvres contre les siennes.
Pendant quelques secondes, quelques secondes de silence et d'intimité que ne troublait que le bruit de la pluie tombant sur le toit, ils s'échangèrent un long baiser.
"Les portes vont se fermer dans une trentaine de secondes. Veuillez vous éloigner de la bordure des quais, s'il vous plaît".
Lucius et Wadyslava s'écartèrent quelques instants après l'entente de l'annonce. La jeune homme passa une main dans ses cheveux, et grommela :
- 'Tain... Ils ont vraiment aucune notion du romantisme, ceux-là...
Chier.Elle eut un sourire triste, avant de lâcher, d'une voix étranglée par les sanglots :
- Allez, vas-y. Embrasse Jacob et Mellia de ma part. Tu vas me manquer.
- Je reviendrai, assura-t-il d'un ton doux. Il est hors de question de te laisser seule là-bas. Je ne te laisserai pas souffrir une deuxième fois à cause de moi. Je ne leur laisserai pas le temps de te faire du mal.
- Dépêche-toi. Le train va démarrer.
- Je t'aime, lui murmura-t-il une dernière fois, avant de l'embrasser sur le front.
Et il tourna le dos avec un sourire. Elle voulut le retenir. Lui dire de venir avec elle. Que ce n'était pas grave, qu'ils n'étaient pas obligés d'obéir aux parents. Qu'ils n'avaient qu'à partir, loin, très loin. Mais elle savait que ce n'était pas possible. Car
ils les empêcheraient toujours de s'en aller.
Il sortit de la rame. La porte de se ferma. Wadyslava alla s'affaler sur le fauteuil le plus proche, près de la fenêtre. Elle lâcha un sanglot. Et le train s'ébranla, l'éloignant de Lucius, de son frère et de sa sœur, de ses amis, et de tout ce qui avait été son monde jusqu'à présent...
Choses à préciser ? : Wadyslava n'est vraiment pas douée en combat. Elle a un frère et une sœur. Leur parents sont déclarés portés disparus, et elle et sa fratrie vivaient avec des parents adoptifs jusqu'à maintenant. Note : si quelqu'un la touche, il se brûle automatiquement la peau.
Avez-vous lu les règles ? : Ya !
Comment êtes-vous arrivé ici ? : C'est moi la graphiste ! ^.^
(Ah ah ! Je me lance dans le romantique ! Gare à vous ! 8D *ZBAF*)